Une partie de l’activité contributive est, à tort, assimilée à un loisir, notamment celle qui relève d’une activité professionnelle non solvable dans les domaines de l’immatériel (art, culture, science, sport) ou de la transition et de l’environnement.
Dans ce cas, on considère, à tort encore, le contributeur comme un « amateur ».
Le loisir est perçu comme une activité entreprise pour son bonheur personnel et son individuation. Il est sa propre récompense. Il est usage de son temps dit « libre », c’est-à-dire le temps hors travail.
Cette vision s’inscrit dans une grille d’analyse du monde qui prend le travail comme point de référence. Le travail désigne une activité effectuée contre rémunération, dans un cycle lucratif ou solvable.
Si ça n’est pas du travail, dans les domaines cités, alors c’est du loisir.
Cette grille d’analyse s’articule sur les équivalences suivantes :
Dans les domaine du care, de la sphère domestique ou de l’humanitaire, en revanche, si ça n’est pas du travail, alors c’est perçu comme du dévouement ou bien comme la continuité de l’activité physiologique.
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