La profession désigne, selon le dictionnaire du CNRTL, « l’activité habituelle d’une personne qui constitue généralement la source de ses moyens d’existence ».
Dans une société du travail comme la nôtre, la profession désigne en conséquence non seulement ce qu’une personne fait durant le temps social dédié au travail, temps social principal et organisateur, mais également ce qui lui permet de gagner de l’argent pour survivre dans un monde marchand.
Mais que se passe-t-il quand une personne dédie le temps et la fonction sociale normalement dédiés au travail à l’activité contributive ? Que se passe-t-il pour les aidants, les artistes, les chercheurs, les agriculteurs, les maires, etc ?
Ne devrait-on pas les considérer eux aussi comme des professionnels ?
Il serait ainsi possible de redéfinir la notion de profession et de professionnel exclusivement autour de l’activité exercée pendant le temps social principal, et non autour du gain financier.
Il y aurait ainsi des professionnels-travailleurs et des professionnels-contributeurs, et non plus des professionnels opposés à des amateurs.
Le tableau suivant permet de positionner les différentes postures :
Note : l’activité princeps désigne l’activité effectuée durant le temps social principal, celui dédié au travail.
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