Contribuer, c’est littéralement participer à une œuvre commune. Plus généralement, on comprend la contribution comme une action qui a un effet bénéfique sur les autres ou sur l’environnement.
Mais la dimension contributive va encore plus loin. Contribuer, ce n’est pas seulement avoir un impact positif, c’est-à-dire produire une évolution souhaitable. Contribuer, c’est aussi faire quelque chose de nécessaire, de requis, quelque chose sans lequel on ne pourrait pas fonctionner. Quelque chose qui n’est pas facultatif, qui doit être fait, que ce soit par le contributeur ou par quelqu’un
d’autre.
Émerge ainsi une définition élargie du contributif :
« Une activité est contributive dans la mesure où elle produit un bien ou un service impérieux (non facultatif) ou souhaitable. »
Mais cette définition n’est pas suffisante : il ne suffit pas d’être impérieux ou d’avoir un effet positif pour être «contributif», dans le sens de l’activité contributive. Encore faut-il que cette contribution échappe au lucratif.
Le lucratif désigne ce qui est opéré prioritairement en vue d’obtenir de l’argent, soit pour atteindre la solvabilité (l’équilibre des coûts et des ressources) soit pour créer du profit (le surplus de ressources par rapport aux coûts).
Le contributif répond donc à ce qui est nécessaire sans être solvable.
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