Paris 2024

À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, un groupe de travail du collectif citoyen initiative {contributive} s’est constitué pour estimer l’apport contributif à l’événement.

L’apport contributif désigne deux choses :
1. essentiellement, tout ce qui a été effectué gratuitement ou quasi-gratuitement par les particuliers pour préparer ou encadrer les jeux et les animations périphériques, soit « l’effort contributif« 
2. les dépenses personnelles générées par cet effort (transport, hébergement, équipement, boissons, etc.), soit « l’investissement contributif« .

Les résultats de cette estimation sont très symboliques. Une estimation n’est ni une évaluation ni une mesure. Elle a pour objectif de corriger une perception biaisée du réel, et d’appeler à une amélioration de la connaissance et de la reconnaissance de la réalité contributive dans le monde sportif.

On parle en effet généralement de 45 000 volontaires pour les JOP. Or, c’est au moins près d’un demi-million de personnes qui ont contribué à la bonne tenue des Jeux de Paris 2024, pour un apport évalué à 403 M€ minimum.

Note : Cette « estimation très symbolique » utilise les indicateurs mis au point par Carole Lipsyc dans sa méthode de « Mesure radicale de l’activité contributive », méthode utilisée pour produire la « Première mesure radicale de l’activité contributive des Français », en 2022.
Toutefois la présente estimation n’est pas une « mesure radicale » car les données disponibles, en temps réel, ne permettaient pas de construire des inférences satisfaisantes.

Pour en savoir plus sur l’activité contributive, naviguez dans le site ou consultez la série de 8 vidéos « 1 minute pour 1 point-clé ».

  1. Produire un bilan plus fiable de l’apport contributif aux JOP 2024.
  2. Créer un référentiel et des indicateurs pour l’évaluation de l’apport contributif dans le sport.
  3. Mettre en place pour tous les grands événements sportifs, et notamment les Jeux olympiques et paralympiques, une démarche d’observation, de recueil de données, et d’évaluation de l’apport contributif.
  4. Développer des stratégies de socio-sport et de performance sociale du sport qui s’appuient aussi sur l’activité contributive effectuée en soutien de la pratique sportive.
  5. Inclure dans les projets des grands événements sportifs, et notamment dans les candidatures aux JOP, un volet « inclusion par l’activité contributive » et « héritage de l’activité contributive ». Evaluer l’impact social des actions mises en œuvre dans le cadre de ces deux volets.
  6. Mener des expérimentations qui permettent de tester des solutions pour accorder des droits sociaux (retraite, arrêt maladie, chômage), ou des rémunérations, ou des validations d’acquis aussi bien valorisées que celle de l’expérience professionnelle, ou un statut juridique, à certaines catégories des contributeurs du monde sportif : les dirigeants bénévoles, les bénévoles et sportifs de plus de 16 ans qui s’impliquent de manière conséquente (à partir de l’équivalent d’un emploi à temps partiel).
  7. Flécher une partie des gains générés par la filière sportive dans son ensemble vers le financement des expérimentations pour soutenir l’activité contributive des sportifs et des bénévoles.
  8. Faire adopter la Première Déclaration des droits du contributeur par les grands organismes du mouvement sportif.
Estimation Paris 2024
tribune longue

Une tribune a été publiée, le vendredi 30 août 2024, dans le Monde électronique pour faire connaître l’apport contributif aux JOP 2024..

Elle a pour signataires les auteurs de l’étude, ainsi que des personnalités du monde du sport et du monde associatif.

Les auteurs
Bernard Amsalem, administrateur du CNOSF, co-auteur de l’étude.
Thierry Boué, administrateur CROS Pays de la Loire et administrateur de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, enquêteur et co-auteur de l’étude.
Géraud Felgines, dirigeant bénévole sportif, co-auteur de l’étude.
Laurent Gontier, co-fondateur de l’initiative {contributive} et co-auteur de l’étude.
Carole Lipsyc, épistémologue experte de l’activité contributive, co-fondatrice de l’initiative {contributive}, chercheur associé au Laboratoire Paragraphe (Paris 8), auteur principal de l’étude
Jean-Pierre Mougin, président de l’Association française pour un sport sans violence et pour le fair-play, co-auteur de l’étude.

Les premiers signataires (par ordre de signature)
Régis Juanico, député honoraire de la Loire, expert en politique publique sportive.
Alain Carrière, Président de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade.
Christian Dullin, vice-président CNSOF et vice-président Rugby Europe.
Philippe Révillon, nageur médaillé des Jeux paralympiques.
Marc de Singly, Adjoint au Maire de la ville d’Avrillé (49) en charge des sports, loisirs et grands évènements.
Patrice Jean, Adjoint aux sports et vie Associative de St Sébastien.
Jean-Philippe Acensi, Président de l’APELS
Yohan Penel, Vice président de l’association nationale de la-performance sociale du sport, président de la fédération française de badminton.
Pierre-Philippe Bureau, Président CDOS 91.
Didier Fauchard
Han Grooten-Feld

Les signataires membres de l’initiative {contributive}
Jean-François Serres, co-fondateur de Monalisa, mobilisation nationale pour la lutte contre l’isolement, administrateur du Mouvement Associatif, essayiste, membre du comité d’action de l’initiative {contributive}.
Danielle Rapoport, Psychosociologue, analyste des modes et ruptures de vie, essayiste, membre fondateur de l’initiative {contributive}.
Roger Sue, socio-économiste, Professeur émérite à l’université de Paris-Cité, membre du comité d’action de l’initiative {contributive}.
Nathalie Kieffer, fondatrice de maison•kieffer I culture de marques, membre fondateur de l’initiative {contributive}.


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